Végétalisation de la Commune

Contenu vérifié le 05 décembre 2023

Plan de gestion différenciée

Les pratiques de gestion des espaces verts de Barberaz évoluent : pourquoi, comment ?

En 2019, la commune de Barberaz a choisi de s’engager dans une démarche de gestion différenciée de ses espaces verts et des accompagnements de voiries (trottoirs, chemins, bords de routes, terre-pleins), en partenariat avec FREDON Auvergne-Rhône-Alpes et la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO).

La gestion différenciée vise à adapter les pratiques de gestion aux spécificités de chaque espace. Sa philosophie peut se résumer dans la maxime : “Entretenir autant que nécessaire, mais aussi peu que possible”. Sa finalité est d’atteindre un équilibre entre les enjeux environnementaux, économiques, sociaux et culturels.

Cette démarche fait suite à l’engagement de Barberaz dans la Charte Régionale « Objectif zéro pesticide dans nos villes et villages » et met en avant les actions mises en œuvre par la commune, depuis 5 ans, pour la préservation de la qualité de l’eau et la santé publique. Elle fait ici le pari d’une gestion plus respectueuse de l’environnement sans perte de qualité.

A partir d’un diagnostic réalisé avec les services techniques (état des lieux des pratiques d’entretien de la commune, usages des lieux, …), les espaces entretenus par la commune ont été répartis en 4 classes avec des objectifs de gestion spécifiques et des méthodes alternatives de gestion : de l’entretien strict (classe 1) à l’entretien naturel (classe 4), en passant par le modéré (classe 2) et le faible (classe 3).

Par exemple, l’aire de jeux Mariet et le Parc des Chenevis, Refuges LPO, sont à la fois en classes 3 et 4 pour concilier leur usage récréatif et l’objectif d’accueillir plus de biodiversité.

Concrètement, le développement de la végétation spontanée est expérimenté sur des zones localisées en dehors des aires de jeux : en réduisant le nombre de tontes et en laissant faire la nature, il s’agit de faire évoluer une partie de la grande pelouse Mariet en prairie et de permettre l’apparition de bandes enherbées le long des haies du Parc des Chenevis.

Dans ces zones, la flore pourra s’enrichir d’année en année et accueillir un plus grand nombre d’insectes. Les prédateurs de ces insectes, comme les oiseaux ou les chauves-souris, verront leurs ressources alimentaires augmenter et viendront davantage coloniser l’espace.

En complément, la plantation de nouveaux arbres d’essences locales, la diversification des haies par des arbustes locaux attractifs pour les oiseaux ou les insectes (comme les arbustes à baies) et des aménagements en faveur de la faune (nichoirs, hôtel à insectes…) seront également menés spécifiquement au sein de ces deux sites.